Le parc d’Osseghem

Une invitation à la promenade au pied de l’Atomium
Laeken (Bruxelles)
îlot de fraicheur promenade verte

A propos de cet espace vert

Situé au pied de l’Atomium, sur le plateau du Heysel, le parc d’Osseghem surprend les promeneurs par son calme et sa quiétude. Il leur propose, le long de ses larges allées sinueuses plantées de grands et beaux arbres, les belles perspectives des parcs aménagés à l’anglaise.

Infos pratiques

Heures d’ouverture

Accessible au public

Espace ouvert, le site est accessible au public en permanence sauf en cas de grand vent.

Une question, un problème?

  • Pendant les heures de surveillance, adressez-vous aux gardiennes ou gardiens de parc.
  • Pendant les heures de bureau, service Espaces Verts de la Ville de Bruxelles : 0800 14 477 (appel gratuit)
  • En cas d’urgence, Zone de police Bruxelles Capitale District 2 : 02 279 88 10.

Entrées 

Le parc d’Osseghem est situé à Bruxelles sur le plateau du Heysel. Les accès au parc se font par le boulevard du Centenaire, les avenues de l’Atomium, de Madrid, du Vieux Bruxelles et du Gros Tilleul.

Transports en commun

TRAM : 19, 7 (arrêt(s) : Centenaire)

Aménagements

  • Accès pour personne à mobilité réduite
  • Plaine de jeux

Piste de santé, bancs, poubelles, panneaux d’information, Accessibilité PMR

Nature

De type forestier, le parc d’Osseghem comprend une vieille hêtraie et quelques très beaux spécimens d’arbres d’essences indigènes. Un peu plus d’une vingtaine d’entre eux sont d’ailleurs repris dans l’inventaire des arbres remarquables de la Région de Bruxelles-Capitale : catalpa chavanon, cèdre du Liban, érable sycomore, cèdre bleu de l’Atlas, peupliers du Canada, ptérocaryer à feuille de frêne (le 2e plus gros de son espèce en Région bruxelloise)… A remarquer dans une pelouse proche d’avenue du Hallier, trois imposants mélèzes qui auraient été plantés par le roi Léopold II.

L’une des particularités d’Osseghem est son allée de 4 rangées de hêtres pourpres taillés en cylindre. Démarrant place Louis Steens, juste à côté du mémorial dédié à Adolphe Max, elle permet de rallier le haut du parc. Elle se poursuit au-delà du carrefour avec l’avenue de la Passerelle, d’un côté par une drève de vieux hêtres non taillés et de l’autre, par une allée de châtaigniers.

Les lapins, en grand nombre sur le site, occasionnent des dégâts aux plantations. Il en va de même de l’importante colonie de perruches à collier. Les corneilles se montrent, elles aussi, très envahissantes.
Sur et aux abords de l’étang, se rassemblent notamment des canards colverts et mandarins, ainsi que des poules d’eau.

Faune

accenteur mouchet
agrion au corps de feu
agrion élégant
anax empereur
azuré des nerpruns
bergeronnette des ruisseaux
bernache du canada
bouvreuil pivoine
buse variable
canard colvert
canard mandarin, aix mandarin
chardonneret élégant
choucas des tours
chouette hulotte
citron
corbeau freux
corneille noire
crapaud commun
cygne tuberculé
épervier d'europe
étourneau sansonnet
faucon pèlerin
fauvette à tête noire
foulque macroule
gallinule poule-d'eau, poule d'eau
geai des chênes
goéland argenté
grand cormoran, grand cormoran atlantique
grimpereau des jardins
grive mauvis
grive musicienne
héron cendré
merle noir
mésange à longue queue
mésange charbonnière
myrtil
orthétrum réticulé
ouette d'egypte, oie d'egypte
perruche à collier
pic épeiche
pic mar
pic vert
pie bavarde
piéride du navet
pigeon ramier
pinson des arbres
pinson du nord
pipistrelle, pipistrelle commune
pouillot véloce
roitelet à triple bandeau
roitelet huppé
rougegorge familier
sittelle torchepot
tarin des aulnes
tircis
tourterelle turque
trachémyde écrite
troglodyte mignon
verdier d'europe
vulcain

Flore

érable plane
érable sycomore
gouet tacheté
sceau de salomon commun

Histoire

Le site d’Osseghem appartenait autrefois à l’abbaye d’Afflighem qui y exploita la pierre. Lorsque les carrières furent abandonnées, l’endroit fut planté de hêtres.

En 1909, c’est donc un massif forestier que Léopold II acquit à cet endroit à la famille Rongé qui en était devenue propriétaire. Le souhait du roi était de transformer les abords du palais de Laeken en quartier résidentiel de luxe. Près de 200 hectares seront ainsi rassemblés par ses soins après achats et expropriations. Mais son projet ne verra pas le jour. 

Devenu propriété de l’Etat à la mort du roi, le massif et les autres terrains acquis depuis 1899 par le monarque sur le plateau du Heysel, sont cédés en 1927 à la Ville de Bruxelles dans la perspective de l’organisation d’une exposition universelle. Prévue pour 1930, elle sera reportée en 1935 à cause des difficultés économiques du moment. La ville nomme alors son inspecteur des plantations, des parcs et promenades, Jules Buyssens (1872-1958), responsable en chef des projets et de l’aménagement des jardins de l’exposition universelle. Il créera le parc d’Osseghem et son théâtre de verdure dans ce contexte. 

L’exposition universelle, qui se tiendra de mai à novembre 1935, accueillera près de 20 millions de personnes sur le site du Heysel. Le palais du Centenaire (et ses palais annexes), le stade, le réseau des voiries et le parc d’Osseghem seront les premiers jalons de l’urbanisation du plateau du Heysel, alors voulu comme un quartier voué aux expositions, aux sports et aux loisirs. Son développement s’interrompit dans le contexte de la seconde guerre mondiale pour  prendre vraiment son élan avec l’exposition universelle suivante, celle de 1958.

Patrimoine

Monuments

Le théâtre de verdure

Construit en forme d’hémicycle, le théâtre de verdure du parc d’Osseghem est constitué de petites terrasses successives gravillonnées. Elles sont soutenues par des murets de pierre dans lesquels des haies en troène doré ont été plantées. Le site, imaginé par Jules Buyssens, peut accueillir près de 3.000 personnes et bénéficie d’une excellente acoustique. Au cours des expositions universelles de 1935 et 1958, de nombreux spectacles y furent organisés (orchestres, harmonies, fanfares, théâtre…). Il accueille encore chaque été, le festival folk et jazz Brossela.

L’Atomium

Conçu par l’ingénieur André Waterkeyn et réalisé par les architectes André et Jean Polack, l’Atomium fut l’emblème de l’Exposition universelle de 1958 avant de devenir celui de Bruxelles. D’une hauteur de 102 m, il représente les 9 atomes du cristal de fer, agrandi 165 milliards de fois et symbolise la confiance dans le progrès, voire l’utilisation pacifiste de l’énergie atomique à des fins scientifiques. Depuis sa restauration (2004-2006), il accueille une exposition permanente sur l’Expo 58, des expositions temporaires, un bar, un restaurant et, pour les enfants, un projet de pédagogie urbaine. De plus, grâce à sa situation en hauteur sur le plateau du Heysel, il offre également un panorama à 360° sur les 19 communes de l’entité bruxelloise.

L’ancien pavillon du Comptoir tuilier de Courtrai - 1958 

A côté des pavillons officiels des pays ou de certains secteurs d’activités, des concessions ont été accordées à des entreprises belges. C’est le cas du Comptoir Tuilier de Courtrai, considéré à l’époque comme le plus important groupe de production de tuiles en Belgique. Conçu par l’architecte M.G. Bontinck, le pavillon où le Comptoir exposait ses produits, était construit sur un socle dallé de plaques en terre cuite de couleur et surmonté d’un dôme tronqué couvert de tuiles plates émaillées blanc. Le bâtiment est classé depuis 2002 et abrite un resto-bar.

Sculptures

Mémorial Adolphe Max – Fernand Debonnaires (1907-1997- statuaire) et Augustin Bernard (architecte)

Dressé place Louis Steens sur un petit socle, la sculpture en pied de l’ancien bourgmestre de Bruxelles s’accole le long de l’axe vertical d’un étroit mur en pierre. L’inscription « Adolphe Max, Ministre d’Etat, Bourgmestre de la Ville de Bruxelles – Aussi longtemps que je serai en vie et en liberté je protégerai de toutes mes forces les droits et la dignité de mes concitoyens A. Max 19 août 1914 », de même qu’un arbre sculpté dans lequel apparaissent les mots latins « Caritas patriae, patrocinium, aequitatis, Amor libertatis » figurent sur un muret horizontal qui contrebalance la verticalité du support de la sculpture. Celle-ci se reflète dans un petit bassin aménagé au pied du muret horizontal.

Plaque commémorative de la création du parc d’Osseghem (1991) –  Asbl Landscape Institute VZW 

Aux abords de l’étang (côté Atomium), fixée sur une pierre au pied d’un hêtre planté pour l’occasion, la plaque commémorative porte l’inscription « La Ville de Bruxelles en témoignage de reconnaissance a dédié cet arbre à Jules Buyssens architecte-paysagiste qui a dirigé l’aménagement de ce parc forestier 1934 ». 

Stèle de l’Association des carrières de petit granit de Belgique – Charles Van Nueten (1935)

Haute stèle circulaire en pierre bleue, située à l’entrée du parc d’Osseghem, du côté rue de Madrid, à deux pas de la Maison du gardien de style cottage anglais. A mi-hauteur, on peut lire, sur le fût, gravé dans la pierre : « Les carrières de petit granit belge ».

Actualités & évènements

Infos pratiques

Heures d’ouverture

Accessible au public

Espace ouvert, le site est accessible au public en permanence sauf en cas de grand vent.

Une question, un problème?

  • Pendant les heures de surveillance, adressez-vous aux gardiennes ou gardiens de parc.
  • Pendant les heures de bureau, service Espaces Verts de la Ville de Bruxelles : 0800 14 477 (appel gratuit)
  • En cas d’urgence, Zone de police Bruxelles Capitale District 2 : 02 279 88 10.

Entrées 

Le parc d’Osseghem est situé à Bruxelles sur le plateau du Heysel. Les accès au parc se font par le boulevard du Centenaire, les avenues de l’Atomium, de Madrid, du Vieux Bruxelles et du Gros Tilleul.

Transports en commun

TRAM : 19, 7 (arrêt(s) : Centenaire)

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