Mesures de gestion de la canicule dans les parcs

Ces mesures de gestion visent une adaptation des parcs sur le long terme :

• Depuis plusieurs années, les architectes paysagistes qui gèrent les parcs orientent leurs choix, dans la mesure du possible, vers des plantes, arbres et arbustes capables de faire face à des phénomènes de sécheresse.
• Dans toujours plus de parcs, des zones de gazon sont converties en zones de fauche ou en praires de fauche afin que les sols souffrent moins des pénuries d’eau de pluie.
• En période de chaleur et de manque d’eau, les tontes des pelouses sont suspendues.
• Un paillis est mis en œuvre chaque année dans les parterres de fleurs et au pied des arbres et arbustes nouvellement plantés afin de garder les sols relativement frais et humides.
• Les ressources en eau sont utilisées de manière raisonnée. L’arrosage est limité aux plantations récentes ou aux plantes ayant des besoins spécifiques (comme les plantes de collection botanique). L’eau utilisée pour les arrosages provient de nos citernes de récupération d’eau de pluie. Hormis ce quelques exceptions, les espaces verts ne sont pas arrosés.
• Des mesures sont également prises pour adapter la nature et les conditions de travail des gardiens et des jardiniers.

Pour la forêt de Soignes, la Région bruxelloise a récemment adopté un nouveau plan de gestion intégré prévoyant des mesures pour préserver, voire améliorer l’état de conservation des espèces et habitats Natura 2000. Il présente également des mesures d’adaptation au changement climatique et décline, pour la partie bruxelloise du massif, les principes du Schéma de structure interrégional. Il inclut aussi les plans de gestion particuliers des réserves naturelles, forestières et archéologiques.

Les objectifs principaux du plan comprennent les points suivants :

• aménagement d’écoducs (écopont…) et reconnexion écologique avec les grandes forêts les plus proches (Meerdaalwoud, Bois de Hal…) ;
• aménagement de portes d’accueil en bordure de la forêt (Rouge Cloître et Hippodrome), reliées par un réseau récréatif ;
• réduction de la hêtraie cathédrale et développement d'un paysage forestier cathédral de substitution basé sur le chêne sessile ;
• adaptation au changement climatique : introduction d’espèces plus résistantes au changement climatique comme le chêne sessile, le tilleul…