A Berchem-Sainte-Agathe, le Bois du Wilder, avec ses espaces boisés doucement vallonnés et ses prairies, forme une enclave verte dans un quartier résidentiel mais aussi un fabuleux terrain d’aventure.
Les premières mentions du site remontent au Moyen-Âge. Il aurait fait partie du domaine de l’« hof Ter Wilst », attesté au 13e siècle.
Le Bois du Wilder est composé d’une colline boisée portant une végétation forestière spontanée, des chemins vallonnés, un ruisseau – le Parucqbeek –, des ruisselets, des mares, un étang, des zones humides, mais aussi des potagers cultivés par des particulier et une prairie plantée d’arbres fruitiers.
Heures d’ouverture
Accessible en permanence
Des gardiens de parc de Bruxelles Environnement y font des passages réguliers au cours de la journée.
Contacts
Une question, un problème, adressez-vous pendant les heures de surveillance aux gardiens du parc.
Bruxelles Environnement : 02 / 775 75 75, info@environnement.brussels.
Entrée
Le Bois du Wilder se situe à Berchem-Sainte-Agathe. L’entrée principale se trouve rue du Wilder. Mais d’autres entrées ont été aménagées rue de l’Allée verte, rue Kasterlinden et drève des Maricolles.
Les premières mentions du site remontent au Moyen-Âge. Il aurait fait partie du domaine de l’« hof Ter Wilst », attesté au 13e siècle. Sans doute y a-t-on extrait la pierre au 15e siècle. Le relief accidenté du bois tend à le prouver, d’autant que Berchem était alors réputée pour cette industrie. Dans les écrits, on parle d’un château au siècle suivant et de bois qui l’entourent.
Au 18e siècle, la célèbre carte de Ferraris indique une colline cultivée, dont les pentes se couvrent d’une futaie, bordée par une prairie marécageuse. Visiblement, les bois ont été défrichés.
Lorsque le château est rasé, après la Révolution française, le site devient la propriété de campagne de la famille Koninckx qui y construit une villa, d’où le second nom du Wilder : « Koninckxbos ». Le terrain sera progressivement transformé en parc paysager à l’anglaise, avec de grands arbres, des vergers et des prairies.
Pour procurer du bois de chauffage pendant la seconde guerre mondiale, le parc sera une nouvelle fois déboisé. Il sera ensuite morcelé sous la pression de l’urbanisation. Une partie toutefois du domaine, laissée à l’abandon, résistera et se couvrira naturellement d’une végétation dense et diversifiée.
Pour en faire un parc semi-naturel public, Bruxelles Environnement a procédé à son réaménagement entre 1994 et 1995.