Situé sur le parcours de la promenade verte, le parc public de Laeken fait partie d’un vaste ensemble paysager comprenant le Domaine Royal et plusieurs parcs environnants du nord de Bruxelles (Osseghem, Jardins du Fleuriste, Sobieski, Colonial, etc.)
Le site présente un aménagement paysager « French style » (l’un des rares exemples en Belgique), avec de larges avenues, des sentiers sinueux, de vastes pelouses, des parterres fleuris, des bosquets et des massifs d’ifs et de lauriers cerises. Lorsque le soleil est de la partie, la disposition des arbres crée un décor et un jeu d’ombre et de lumière. Le monument de la Dynastie en est le point d’orgue, accessible par deux allées sinueuses.
Le parc de Laeken est beau, mais vieux. Vu l’ampleur du site, sa rénovation se fera par phases et s’étalera sur plusieurs années. En attendant, les arbres sont élagués et, à chaque saison, le parc est fleuri.
Un service de gardiennage est assuré 7 jours sur 7 par un ou plusieurs gardiens selon le canevas suivant :
- du 1er octobre au 31 mars, de 8h00 à 17h45;
- du 1er au 30 avril, de 8h00 à 18h45 ;
- du 1er mai au 31 août, de 8h00 à 20h45;
- du 1er au 30 septembre, de 8h00 à 19h45.
De 8h à 11h, vous pouvez promener vos chiens sans laisse dans le parc, à l'exception de la zone boisée du Kattenberg. Le reste de la journée, vos compagnons doivent être tenus en laisse partout. Dans tous les cas, vous devez rester maîtres du comportement de votre animal.
Contacts
Une question, un problème, adressez-vous pendant les heures de surveillance aux gardiens du parc.
Bruxelles Environnement : 02 / 775 75 75, info@environnement.brussels
Entrées
L’accès au parc de Laeken (commune de Bruxelles) se fait par les avenues du Parc royal, de la Dynastie, des Trembles, du Gros Tilleul et de Madrid.
TRAM : 7 (arrêt(s) : Centenaire) - 19 (arrêt(s) : Centenaire, De Wand)
Dès le début de son règne, Léopold II fait connaître son intention de doter Laeken, où se trouve la résidence royale, d’un grand parc public. Mais ce projet mettra plus de dix ans à se concrétiser. Dix années au cours desquelles il achètera de nombreuses propriétés en bordure du Domaine royal.
Le 1er avril 1876, un accord intervient enfin entre l’Etat et le souverain. Les négociations ont porté sur un échange de terrains : Léopold II cède à l’Etat 16 hectares provenant de la propriété Walckiers qu’il a acquise en 1867, mais dont il conserve le pavillon (la future villa du Belvédère) et 1 hectare pour le tracé de la future avenue du Parc royal. En échange, le roi reçoit plusieurs propriétés et immeubles à Laeken, le domaine du Ravenstein à Tervuren et un bois dans le Luxembourg.
L’Etat s’engage en outre à ouvrir un important crédit d’une part pour financer l’érection d’un monument à la gloire du premier souverain belge dans le nouveau parc et d’autre part, pour aménager de ce dernier. Au roi de financer lui-même ce qui ne pourra pas être couvert par le crédit.
Au départ, c’est l’architecte paysagiste allemand Edouard Keillig à qui l’on doit également l’aménagement du Bois de la Cambre qui est choisi pour la réalisation du parc. Mais, suite à des désaccords avec le Roi Léopold II, plusieurs architectes et ingénieurs se voient attribuer le projet. La version finale et définitive du projet du parc public de Laeken a été dessinée par le duo Barrillet-Deschamps et Grégoire.
Les travaux commencés en 1876 seront achevés quatre ans plus tard pour le cinquantenaire de l’indépendance nationale.
En 1958, le parc servira d’écrin à de nombreux pavillons de l’Exposition universelle.
Monuments
Le monument de la Dynastie
Dédiée au premier roi des Belges, Léopold Ier, cette construction de style néo-gothique flamboyant dotée d’une flèche assez semblable à celle de l’Hôtel de ville de Bruxelles, est l’œuvre de l’architecte Louis de Curte.
Ses neuf arcades surmontées de neuf pinacles (petites pyramides ajourées) symbolisent l’unité des neuf provinces et par elles, celle de la Belgique derrière son roi. Chaque province a son effigie sculptée par un artiste connu de l’époque : Thomas Vinçotte, Charles Vander Stappen, Charles Brunin, Desenfants…
La Chapelle Sainte-Anne
Située au bout de la drève Sainte-Anne, en bordure du parc de Laeken, la chapelle Sainte-Anne est actuellement dévolue au culte orthodoxe. Sa construction remonterait au 14e siècle.
La Fontaine Sainte-Anne
On l’appelle aussi Fontaine des Amours ou Fontaine des cinq plaies. La source qui l’alimente était réputée guérir différents maux. C’est justement parce qu’elle en bénéficia que l’Archiduchesse Isabelle fit construire en 1625 une fontaine à cet endroit.
Aujourd’hui, sortant d’une rosace à 5 trous (pour symboliser les 5 plaies du Christ) l’eau s’écoule dans une vasque, puis dans un bassin.
L’ancien pavillon des Etats-Unis
A l’angle de l’avenue du Gros Tilleul et de l’avenue de Madrid subsiste une partie de l’ancien pavillon circulaire construit par les Etats-Unis pour l’Expo 58 (architectes Stone et Harden) : le pavillon d’entrée et le socle de la grande rotonde.
Depuis 2011 et le départ de la VRT, les lieux, propriétés de la Régie fédérale des bâtiments, sont loués par la Ville de Bruxelles, qui y a installé toute son infrastructure pour les grands événements qu'elle organise (via Brussels Expo) : Bruxelles-les-Bains, Plaisirs d'hiver, le feu d'artifice du 31 décembre, le Summer Festival etc.
L'ABSL "Rock the city", également basée sur place, se charge de l'insertion socio-professionnelle de jeunes qui peuvent ainsi être engagés pour ces événements.