Parc Forestier

• Accès pour personne à mobilité réduite
• équipements sportifs
• Plaine de jeux
• Zone chiens sans laisse

En 1854, le cimetière communal d’Anderlecht s’installe sur une terre agricole, dans le quartier d’Aumale. Auparavant, et depuis plusieurs siècle, le cimetière d’Anderlecht était situé autour de la collégiale Saints-Pierre-et-Guidon. L’augmentation de la population de cette commune et l’épidémie de choléra de 1849 décident le Conseil communal à aménager une nouvelle nécropole.
Le nouveau cimetière, d’une superficie de près de 110 ares, est inauguré en 1866, puis agrandi en 1888 (ou 1924) pour atteindre 4,67 hectares.

Le cimetière est ceinturé par des hauts murs de brique et l’on y accède depuis la place du Repos, via une entrée monumentale, réalisée par l’architecte communal Louis Ernest s’Jongers. De grandes grilles en fer forgé sont entourées par deux colonnes en pierre bleue gravées et décorées de vases décoratifs faisant référence à l’éternité et à l’immortalité.
De nombreux arbres sont plantés dans le cimetière, des allées sont dessinées et une pelouse d’honneur est aménagée pour les nombreux soldats morts au front durant la guerre 14-18.

En 1937, l’accroissement démographique de la commune est tel que ce cimetière devient à son tour trop petit, il est alors décidé d’aménager un nouveau cimetière au Vogelenzang, inauguré le 31 octobre 1954. Dans ce cimetière du quartier d’Aumale, la dernière inhumation a lieu en 1953 et ses 1300 sépultures sont déplacées en 1963 dans le nouveau cimetière.

Plusieurs projets sont à l’étude pour la réaffectation de ce terrain, et c’est finalement un parc public qui sera aménagé en plusieurs phases à partir de 1967. Le terrain est réhaussé via l’apport de terres arables, mais le tracé des chemins principaux a été conservé de même que la quasi-totalité des arbres qui étaient présents, créant un parc boisé et vallonné, classé le 3 juillet 1997. 
Le parc renferme de nombreux arbres remarquables, et même quelques-uns parmi les plus remarquables de la région bruxelloise. De nombreux houx témoignent de l’existence de l’ancien cimetière.
Un autre témoignage historique de l’ancien cimetière est l’entrée principale, restaurée et conservée. Les hauts murs d’enceinte du cimetière ont quant à eux été démolis en 1967. Seules 5 travées ont été conservées, de part et d’autre de l’entrée.

En mars 2018, la gestion de ce parc est confiée à Bruxelles Environnement.

Entrée monumentale

Comme de nombreux édifices anderlechtois, l’entrée monumentale du cimetière initial, place du Repos, est l’œuvre de Louis Ernest s’Jonghers (1866-1931). Architecte attitré de la commune, il dessine de nombreux bâtiments publics dont plusieurs écoles d’Anderlecht mais également le bâtiment de la Justice de Paix situé place de la Résistance.
Cette entrée monumentale est composée de grandes grilles en fer forgé, encadrées d’imposants piliers ouvragés en pierre bleue et surmontés de vases décoratifs. Plusieurs décorations font référence à l’éternité et à l’immortalité, comme les lettres gravées sur les chapiteaux : alpha et oméga, première et dernière lettres de l’alphabet grec, le commencement et la fin.
Cette entrée monumentale, et les travées du mur d’enceinte préservées de part et d’autres, témoignent aujourd’hui de l’histoire du cimetière communal.

Arbres remarquables

Le parc Forestier est riche de plus de 300 arbres dont certains spécimens sont particulièrement admirables. Parmi ceux-ci, l’on peut citer deux Robiniers de 350 et 302 cm de circonférence, quatre Tilleuls argentés de 380, 374, 371 et 351 cm de circonférence. On rencontre également quinze Ailantes glanduleux dont 5 individus de plus de 200 cm de circonférence et un Ailante de 372 cm de circonférence, le plus gros Ailanthe des arbres gérés par Bruxelles Environnement.
La présence de ces arbres remarquables a amené le parc Forestier à être classé en juillet 1997.