Parc Georges Henri

• Accès pour personne à mobilité réduite
• équipements sportifs
• Fontaine d'eau potable
• Plaine de jeux
• Toilettes publiques

Le premier cimetière d’Etterbeek se trouvait derrière les casernes du boulevard Général Jacques, à la périphérie de la ville de l’époque. Faute de place, son déménagement fut programmé à la fin du 19e siècle à… Woluwe-Saint-Lambert. Il procédait d’un accord intervenu entre les deux localités : Woluwe cédait un terrain de 3 hectares à Etterbeek pour y aménager son nouveau cimetière en échange de la participation de celle-ci à la prolongation de la rue Georges Henri entre la rue du Linthout et ce futur cimetière.

Entre 1898 et 1965, près de 45.000 personnes ont été inhumées à cet endroit. Jugé à cette époque insuffisant, le cimetière déménagea une nouvelle fois vers la périphérie bruxelloise, en l’occurrence vers Wezembeek-Oppem. L’ancien site fut aussitôt désaffecté. Parce qu’il était inscrit en zone d’espace vert au projet de plan d’aménagement de l’agglomération bruxelloise, il résista à la pression urbanistique et fut conservé en l’état jusqu’à son rachat par la Région bruxelloise en 1985.

La transformation du cimetière désaffecté en parc date de cette époque-là. L’aménagement fut confié à deux bureaux d’architecture paysagère qui, en préalable, consultèrent la population et prolongèrent la concertation via les comités de quartier.

Le chantier se prolongea jusqu’en 1989.

Pour la petite histoire, le parc tient son nom de l’avenue Georges Henri qui le longe. Avenue qui elle, a été appelée du nom des deux fils du propriétaire du terrain qui fut exproprié pour son percement !

Monuments

Le Mémorial juif

Un mur marqué de l’étoile juive et quelques sépultures rappellent l’emplacement de l’ancien cimetière juif d’Etterbeek.

Le Monument Ravensbrück (2000)

Le site est un hommage aux femmes résistantes et à leurs enfants morts dans les camps allemands (et en particulier dans le camp pour femmes de Ravensbrück) lors de la seconde guerre mondiale. Afin de personnifier la tragédie, la sculptrice Thérèse Chotteau a représenté une femme dans une position quelque peu hiératique : les pieds dans la boue, la tête haute, le regard sombre et triste, elle soutient son enfant dans l’épreuve.

A côté de la sculpture (qui a remporté le Concours annuel de sculpture de la Région de Bruxelles-Capitale en 2000), un texte de la poétesse Marguerite Bergers, décapitée à Wolfenbuttel en 1944, est gravé sur un lutrin. De l’autre côté, un parterre de roses symbolise l’amicale des anciennes prisonnières politiques du camp de Ravensbrück.

Sculpture

Sans titre (1995)

Avec cette sculpture évoquant au premier abord la carène d’un bateau, Lucia Bru a remporté le premier concours de sculpture de la Région de Bruxelles-Capitale. Alliance de bois (la poupe), d’acier (la cage/cabine) et de métal (les trois barres qui enserrent la composition), ce « presque » bateau s’est échoué sur les pelouses du parc Georges Henri.