Jette
Accessible au public
natura 2000
  • Potager

Site Natura 2000, le Poelbos fait partie d’un vaste ensemble vert du nord-ouest de Bruxelles. La faune et la flore y sont exceptionnelles.

Le Poelbos fut créé par les moines de l’abbaye de Dieleghem à la place d’une ancienne carrière de grès calcaire. Il devint réserve naturelle éducative en 1998. L’exploitation médiévale de son sous-sol est à l’origine de son relief très marqué.

L’étang est géré par un petit club de pêche qui veille à préserver sa biodiversité.

Heures d’ouverture

Accessible au public

Heures d’ouverture

Le bois est ouvert :

- d’octobre à avril : de 8h à 18h;
- de mai à septembre : de 8h à 21h.

Le bois domanial du Poelbos est régi par le code forestier.

L’accès et la circulation ne sont autorisés aux piétons et cyclistes que sur les chemins réservés à cet effet. La partie nord du site, gérée par la CEBO, n’est accessible qu’au cours des visites guidées de l’asbl.

Contacts

Une question, un problème, adressez-vous : Bruxelles Environnement : 02 / 775 75 75, info@environnement.brussels
La Commission de l’environnement de Bruxelles Ouest (CEBO asbl) : 02/245 55 00, jean.rommes@natagora.be

Equipements

Panneau d’information à l’entrée du site, poubelles.

Entrées

A Jette, le Poelbos est ceinturé par la rue du Laerbeek, la petite rue Sainte-Anne et le sentier du Poelbos. L’entrée du site se trouve rue du Laerbeek.


 

Transports en commun
BUS : 84 (arrêt(s) : UZ Brussel) - 13, 14, 53 (arrêt(s) : UZ Brussel, UZ-VUB)
TRAM : 9 (arrêt(s) : UZ Brussel)
  • Potager

Comme les bois voisins du Laerbeek et de Dieleghem, le Poelbos (qui ne portait pas encore cette appellation à l’époque) était au Moyen-Âge, un site d’extraction de la pierre. En effet, ayant besoin d’agrandir les bâtiments de leur abbaye, les moines de Dieleghem avaient ouvert au 14e siècle plusieurs carrières dans les terrains regorgeant de grès calcaire qui leur appartenaient aux alentours.

L’exploitation se poursuivit au-delà des besoins ponctuels de l’abbaye puisque cette dernière en fit une source de revenus, livrant ces pierres pour divers édifices religieux bruxellois, voire même malinois.

La carrière fut abandonnée dans le courant du 17e siècle à cause de problèmes récurrents d’inondations. Les moines boisèrent l’endroit pour en tirer malgré tout quelque profit. Ils y plantèrent des hêtres et des chênes, tandis que les peupliers et les frênes s’ajoutèrent naturellement par la suite.

Ainsi l’ancienne carrière devint-elle le « Poelbos », littéralement le « bois des carrières ».

Après le démantèlement des biens de l’abbaye, le bois passa de main en main. Les textes nous apprennent qu’en 1889, ce fut l’avocat jettois Edmond Tricher qui l’acheta. Il y fit construire un château en bordure de l’avenue du Laerbeek et fit sans doute aménager aux alentours, un parc romantique.

La seconde guerre mondiale fut fatale aux vieux hêtres du bois : l’occupant abattit la plupart d’entre eux pour en faire des crosses de fusils !

La commune de Jette devint propriétaire des lieux en 1964. Le château connut divers usages (centre de « cure de jour » pour les enfants des écoles, location de salles, cercle de jeunesse) avant d’être démoli en 1973 en raison de son délabrement avancé.

En 1977, la commune intègre le Poelbos dans son grand projet de parc régional : pour protéger ce qui constituait à l’époque une des dernières enclaves du paysage brabançon, elle propose de relier entre eux les trois massifs forestiers jettois (les bois du Laerbeek, du Poelbos et de Dieleghem), et les espaces verts voisins. Ce vaste ensemble de près de 110 hectares deviendra le parc Roi Baudouin.

Grâce à la CEBO (Commission de l’Environnement de Bruxelles Ouest), le vallon du Poelbos où se trouvait autrefois la carrière, devint la même année, réserve naturelle éducative. Cette partie acquit le statut de réserve naturelle domaniale en 1989. Titre qui fut étendu à l’ensemble du bois (déjà classé comme site depuis 1976) en 1998.

L’avifaune du Poelbos compte jusqu’à 45 espèces d’oiseaux nicheurs sédentaires. Le pigeon ramier, la grive musicienne, la tourterelle turque, le troglodyte, les mésanges bleue et charbonnière, le rouge-gorge et l’accenteur mouchet sont parmi les mieux représentés.

Le bouvreuil, le grimpereau des jardins, le faucon crécerelle ou l’épervier y viennent plus épisodiquement. Beaucoup plus rarement, un martin pêcheur peut être observé. Des mesures ont été prises pour qu’il puisse se maintenir sur le site ; sa présence dépendant de la qualité des eaux et de la tranquillité des lieux.

En période migratoire, d’autres oiseaux arrivent au Poelbos : les pouillots fitis ou véloce, les fauvettes à tête noire ou grisette, la tourterelle des bois…

Le vaste ensemble formé par le Poelbos, le bois du Laerbeek, le bois de Dieleghem, les marais de Jette et de Ganshoren et le parc Roi Baudouin est une aire de nourrissage essentielle pour une douzaine d’espèces de chauves-souris.

Parce que ces dernières constituent le groupe de mammifères le plus menacé d’Europe, la directive Habitats 92/43/CEE reconnaît l’endroit comme une zone spéciale de conservation et l’a intégrée dans le réseau international Natura 2000.

Grâce à son sol calcaire et humide, le Poelbos possède une flore typique des milieux calcarifères riches en eau. Le tamier, la sanicle et la clématite en sont de beaux exemples.

Les arbres les plus remarquables sont des hêtres (Fagus sylvatica). Une dizaine d’entre-eux, très anciens, figurent d’ailleurs sur la liste des arbres remarquables de la Région bruxelloise.

 

Faune
mésange à longue queue
chardonneret élégant
tarin des aulnes
azuré des nerpruns
grimpereau des jardins
pigeon ramier
corneille noire
corbeau freux
choucas des tours
hirondelle de fenêtre
pic épeiche
canard mandarin, aix mandarin
sérotine
rougegorge familier
faucon pèlerin
faucon hobereau
épervier d'europe
pinson des arbres
pinson du nord
gallinule poule-d'eau, poule d'eau
geai des chênes
martin-pêcheur
citron
hirondelle rustique, hirondelle de cheminée
paon du jour
agrion élégant
goéland argenté
ouette d'egypte, oie d'egypte
myrtil
bergeronnette des ruisseaux
couleuvre à collier
noctule, noctule commun
tircis
canard colvert
mésange bleue
mésange charbonnière
moineau domestique
grand cormoran, grand cormoran atlantique
pouillot véloce
pouillot fitis
anax empereur
pie bavarde
pic vert
piéride du navet
piéride de la rave
pipistrelle de nathusius
pipistrelle, pipistrelle commune
oreillard roux, oreillard commun, oreillard septentrional
azuré commun
accenteur mouchet
perruche à collier
agrion au corps de feu
bouvreuil pivoine
grenouille rousse
roitelet à triple bandeau
roitelet huppé
sittelle torchepot
tourterelle turque
chouette hulotte
étourneau sansonnet
fauvette à tête noire
fauvette grisette
fauvette babillarde
sympétrum sanguin
sympétrum strié
grèbe castagneux
tétrix subulé
thécla du bouleau
triton alpestre
triton ponctué
troglodyte mignon
grive mauvis
merle noir
grive musicienne
grive litorne
vulcain
belle dame
rousserolle verderolle
héron cendré
rousserolle effarvatte
bernache du canada
crapaud commun
buse variable
Flore
anémone des bois
cardamine amère
cerisier des oiseaux
circée de paris
érable champêtre
érable plane
érable sycomore
gouet tacheté
if
iris jaune
jonquille
noisetier commun
podagraire
primevère élevée
prunellier
ail des ours
sanicle
sceau de salomon commun
alliaire
valériane officinale