Square Ambiorix
A propos de cet espace vert
Le square Ambiorix s’inspire des jardins à la française. Des sentiers rectilignes ou en arc de cercle délimitent des espaces géométriques qu’habillent pelouses, parterres, fontaines, sculptures et une plaine de jeux.
Infos pratiques
Heures d’ouverture
Accessible au public
Espace ouvert, le site est accessible au public en permanence sauf en cas de grand vent.
Une question, un problème?
- Pendant les heures de surveillance, adressez-vous aux gardiennes ou gardiens de parc.
- Pendant les heures de bureau, Service Espaces Verts de la Ville de Bruxelles : 0800 14 477 ou espacesverts@brucity.be
- En cas d’urgence, Zone de police Bruxelles Capitale Ixelles : 02 279 79 79.
Entrées
Dans le quartier nord-est de Bruxelles Ville, appelé aussi quartier des squares.
Transports en commun
Aménagements
-
Plaine de jeux
-
Accès pour personne à mobilité réduite
-
toilettes publiques
Plaine de jeux pour les enfants de 3 à 7 ans avec grand bac à sable, ressorts, bascule, toboggan, plaque tournante. Bassins, petits bancs, poubelles, réverbères, escaliers.
Nature
Histoire
Hors les murs de la ville, le paysage bruxellois durant l’ancien régime était celui d’une campagne avec de petites exploitations agricoles ou maraîchères (du moins quand la qualité du sol le permettait), des moulins, brasseries ou autres petites industries, des masures disséminées ici et là, mais aussi quelques belles villégiatures appartenant à la noblesse.
A l’est de Bruxelles, le Maelbeek serpentait à travers cette campagne en égrenant le long de son cours un chapelet d’étangs qui servaient à absorber ses crues saisonnières. Le plus grand, d’une superficie de 7 hectares était le Hoevijver, appelé ensuite « étang de Saint-Josse », dont la pièce d’eau du square Marie-Louise constitue aujourd’hui le dernier vestige. Cette vallée du Maelbeek se caractérisait par un relief très prononcé.
En 1810, la destruction des remparts de la ville est décidée. Commence alors une lente, mais inexorable urbanisation de la campagne environnante et en l’occurrence de la vallée du Maelbeek.
En 1853, la moitié du territoire de Saint-Josse-Ten-Noode où se trouvait le périmètre des futurs squares est annexée par la Ville de Bruxelles.
A partir de là, les plans d’extension de ce quartier nord-est font leur apparition. Ils sont signés par le baron de Jamblinne de Meux, ingénieur à la Ville de Bruxelles ou l’architecte Gédéon Bordiau (à qui l’on devra le Cinquantenaire).
Ce sera finalement le projet Bordiau de 1875, s’inspirant par ailleurs des réflexions de l’ingénieur de la Ville, qui sera retenu. Il prévoyait la mise en souterrain de la ligne de chemin de fer qui, pour relier les gares du Nord et du quartier Léopold, traversait le plateau, la destruction des édifices riverains et du quartier populeux de Granvelle, le comblement (pour des raisons d’hygiène) d’une bonne partie de l’étang de Saint-Josse et sur cette surface désormais libre, l’aménagement, selon un plan incliné régulier, d’une succession de squares et de rues perpendiculaires.
En haut de la perspective, la construction d’une église était envisagée. Il entrevoyait aussi celle d’un Palais des beaux-arts. Mais lorsque les travaux s’achevèrent, à la fin des années 1880, la crise économique rendit ces deux projets inconcevables.
D’ailleurs, pendant plusieurs années, les squares aménagés en pleine campagne attendront le lotissement de leur pourtour et des rues adjacentes. Le démarrage fut lent, mais au tournant du siècle, la plupart des maisons du « quartier des squares » étaient construites.
Et quelles maisons ! Bâties à une époque architecturalement très riche, elles constituent encore aujourd’hui un ensemble relativement homogène où aux subtilités de l’éclectisme et des styles « néos » (surtout la néo-renaissance flamande), s’ajoute l’extraordinaire vocabulaire stylistique de l’Art nouveau dont quelques chefs-d’oeuvre subsistent aux abords des squares comme l’hôtel de Saint-Cyr de Gustave Strauwen.
Patrimoine
Sculptures
Le cheval à l’abreuvoir (1899)
Commandé par la Ville de Bruxelles à Constantin Meunier (1831-1905), ce bronze représente un homme et son cheval au moment du repos après un dur labeur dans la mine. Le cheval fait mine de s’abreuver dans les eaux de la fontaine que la sculpture domine.
Mémorial à Max Waller (1914)
Max Waller (1860-1889) fonda puis dirigea le revue littéraire avant-gardiste « La Jeune Belgique » qui défendait les Lettres belges. Le mémorial de Victor Rousseau (1865-1954) le représente de profil dans le marbre blanc. Au dessus, la femme sculptée en bronze doré évoque par sa pose et le drapé de son vêtement toute la fièvre symboliste de l’époque.
L'élément barbare, la société organisée et la civilisation ornée (1898-1899)
Trois sculptures de bronze posées sur des socles en pierre domine le bassin, mais aussi l’ensemble du square Ambiorix. Elles sont l’oeuvre du sculpteur classique et aristocrate Jacques de Lalaing (1858-1917) qui imagina une allégorie des trois âges de l’humanité : l’élément barbare représenté par un primitif à la forte musculature, au centre la civilisation ornée qu’illustrent les Arts où l’influence de la Grèce a été prédominante et à l’autre extrémité, la société organisée qu’évoque la justice romaine.
Infos pratiques
Heures d’ouverture
Accessible au public
Espace ouvert, le site est accessible au public en permanence sauf en cas de grand vent.
Une question, un problème?
- Pendant les heures de surveillance, adressez-vous aux gardiennes ou gardiens de parc.
- Pendant les heures de bureau, Service Espaces Verts de la Ville de Bruxelles : 0800 14 477 ou espacesverts@brucity.be
- En cas d’urgence, Zone de police Bruxelles Capitale Ixelles : 02 279 79 79.
Entrées
Dans le quartier nord-est de Bruxelles Ville, appelé aussi quartier des squares.