Square Marie-Louise
A propos de cet espace vert
L’étang est sans conteste l’élément central du square Marie-Louise, dont il occupe la plus grande superficie. Le jet d’eau sortant d’un rocher, la fausse grotte envahie par la végétation et les cascades qui y dévalent donnent au site un aspect tout à fait pittoresque.
Infos pratiques
Heures d’ouverture
Accessible au public
Espace ouvert, le site est accessible au public en permanence sauf en cas de grand vent.
Une question, un problème?
- Pendant les heures de surveillance, adressez-vous aux gardiennes ou gardiens de parc.
- Pendant les heures de bureau, Service Espaces Verts de la Ville de Bruxelles : 0800 14 477 ou espacesverts@brucity.be
- En cas d’urgence, Zone de police Bruxelles Capitale Ixelles : 02 279 79 79.
Entrées
Dans le quartier nord-est de Bruxelles Ville, appelé aussi quartier des squares.
Transports en commun
BUS : 64 (arrêt(s) : Ambiorix, Livingstone) - 59 (arrêt(s) : Gutenberg, Livingstone) - 29 (arrêt(s) : Gutenberg, Waterloo Wilson) - 21, 79 (arrêt(s) : Michel-Ange) - 60 (arrêt(s) : Ambiorix) - 205, 63 (arrêt(s) : Ambiorix, Gutenberg, Marguerite, Michel-Ange, Waterloo Wilson)
Aménagements
-
Accès pour personne à mobilité réduite
-
Plaine de jeux
Fontaine, bancs, poubelles, réverbères.
Nature
Histoire
Hors les murs de la ville, le paysage bruxellois durant l’ancien régime était celui d’une campagne avec de petites exploitations agricoles ou maraîchères (du moins quand la qualité du sol le permettait), des moulins, brasseries ou autres petites industries, des masures disséminées ici et là, mais aussi quelques belles villégiatures appartenant à la noblesse.
A l’est de Bruxelles, le Maelbeek serpentait à travers cette campagne en égrenant le long de son cours un chapelet d’étangs qui servaient à absorber ses crues saisonnières. Le plus grand, d’une superficie de 7 hectares était le Hoevijver, appelé ensuite « étang de Saint-Josse », dont la pièce d’eau du square Marie-Louise constitue aujourd’hui le dernier vestige. Cette vallée du Maelbeek se caractérisait par un relief très prononcé.
En 1810, la destruction des remparts de la ville est décidée. Commence alors une lente, mais inexorable urbanisation de la campagne environnante et en l’occurrence de la vallée du Maelbeek.
En 1853, la moitié du territoire de Saint-Josse-Ten-Noode où se trouvait le périmètre des futurs squares est annexée par la Ville de Bruxelles. A partir de là, les plans d’extension de ce quartier nord-est font leur apparition. Ils sont signés par le baron de Jamblinne de Meux, ingénieur à la Ville de Bruxelles ou l’architecte Gédéon Bordiau (à qui l’on devra le Cinquantenaire).
Ce sera finalement le projet Bordiau de 1875, s’inspirant par ailleurs des réflexions de l’ingénieur de la Ville, qui sera retenu. Il prévoyait la mise en souterrain de la ligne de chemin de fer qui, pour relier les gares du Nord et du quartier Léopold, traversait le plateau, la destruction des édifices riverains et du quartier populeux de Granvelle, le comblement (pour des raisons d’hygiène) d’une bonne partie de l’étang de Saint-Josse et sur cette surface désormais libre, l’aménagement, selon un plan incliné régulier, d’une succession de squares et de rues perpendiculaires.
En haut de la perspective, la construction d’une église était envisagée. Il entrevoyait aussi celle d’un Palais des beaux-arts. Mais lorsque les travaux s’achevèrent, à la fin des années 1880, la crise économique rendit ces deux projets inconcevables.
D’ailleurs, pendant plusieurs années, les squares aménagés en pleine campagne attendront le lotissement de leur pourtour et des rues adjacentes. Le démarrage fut lent, mais au tournant du siècle, la plupart des maisons du « quartier des squares » étaient construites.
Et quelles maisons ! Bâties à une époque architecturalement très riche, elles constituent encore aujourd’hui un ensemble relativement homogène où aux subtilités de l’éclectisme et des styles « néos » (surtout la néo-renaissance flamande), s’ajoute l’extraordinaire vocabulaire stylistique de l’Art nouveau dont quelques chefs-d’oeuvre subsistent aux abords des squares comme l’hôtel de Saint-Cyr de Gustave Strauwen.
Patrimoine
Monument
La grotte du square Marie-Louise
Il s’agit d’un des exemples les plus remarquables de rocailles à Bruxelles. Un genre architectural fort apprécié à l’époque de l’aménagement des squares pour le caractère romantique qu’il dégageait.
Sculptures
Le général Berheim(1932)
Lieutenant-général juif héros de la première guerre mondiale, Louis Berheim (1861-1931) est représenté de manière quelque peu hiératique dans son costume de poilu, tenant une paire de jumelles dans les mains. Le mémorial est signé Edmond de Valériola (1877-1956).
La cigale (1900)
Cette jeune et belle femme nue au visage mélancolique est attribuée au sculpteur Emile Namur (1852-1905) dont d’autres oeuvres sont visibles au Jardin botanique ou au square du Petit Sablon.
Naissance d’une nation
Un couple agenouillé et son enfant. Cette imposante sculpture en marbre de carrare valut à son auteur Marius Vos, la médaille d’or de l’exposition internationale de Paris en 1937. Il en fit don à la Ville de Bruxelles.
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Accessible au public
Espace ouvert, le site est accessible au public en permanence sauf en cas de grand vent.
Une question, un problème?
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- Pendant les heures de bureau, Service Espaces Verts de la Ville de Bruxelles : 0800 14 477 ou espacesverts@brucity.be
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Dans le quartier nord-est de Bruxelles Ville, appelé aussi quartier des squares.
Transports en commun
BUS : 64 (arrêt(s) : Ambiorix, Livingstone) - 59 (arrêt(s) : Gutenberg, Livingstone) - 29 (arrêt(s) : Gutenberg, Waterloo Wilson) - 21, 79 (arrêt(s) : Michel-Ange) - 60 (arrêt(s) : Ambiorix) - 205, 63 (arrêt(s) : Ambiorix, Gutenberg, Marguerite, Michel-Ange, Waterloo Wilson)